mardi, mars 14, 2006

Vivre libre ou disparaître

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Le 16 février 2006. Réf.: POL58-06FEV-SIGLE

Le graphique de la figure 1 représente le fonctionnement général simplifié d’un état souverain. Il vous aidera à comprendre rapidement les enjeux des négociations de l’approche commune et l’implication des décisions qui vont en découler.

Je vous invite à vérifier la définition des termes suivants à partir de votre Petit Larousse. Ces définitions sont la clé de voûte essentielle à la compréhension du raisonnement.

1. Un peuple souverain doit posséder un territoire par définition pour exercer sa souveraineté, voir souveraineté dans le Petit Larousse .
2. Un peuple sans territoire ne peut aspirer à la souveraineté. Ce n’est rien d’autre qu’une communauté ou société culturelle. Les Acadiens sont de ceux-là. Une telle société est appelée à demeurer folklorique ou à disparaître à long terme selon que le propriétaire des territoires la tolère ou l’assimile.
figures
Ces dessins représentent une marque de commerce déposée;
Leurs usages requièrent l’autorisation de l’auteur;


Conditions d’existence d’un peuple : (référez à la figure 1)

Prenons une masse de personnes ayant des affinités de langue, de culture et le désir de vivre ensemble sur un territoire dont elle est propriétaire et représenté par la surface du grand cercle blanc, c’est le cas du Québec.

Il surgira naturellement de ce groupe trois types d’élites représentées par les trois points à l’intérieur du grand cercle blanc et décrit comme suit:

1. Une élite politique : En démocratie cette élite est élue par le peuple et son rôle est de voir au bien être des citoyens, à la gestion des territoires, etc. Plus le peuple est indifférent à la politique, plus le risque de dictature est élevé;
2. Une élite économique : Ce sont les industriels, entrepreneurs, commerçants et autres. Ils sont les percepteurs de la majorité des impôts décrétés par le politique;
3. Une élite sociale : Les journalistes, fonctionnaires, médecins, avocats et professionnels de tous genres sont de ceux-là;

Dans une société ayant des objectifs communs, il se crée des liens étroits entre les trois élites. Ces liens sont représentés par les lignes et elles sont l’expression de la communauté d’intérêt.

Ces liens vont générer des retombés de toutes sortes, la création d’entreprises et des dépenses en recherche, en développement et le plein contrôle sur l’exploitation des ressources au profit de l’ensemble des citoyens de ce groupe. Ce mode de fonctionnement est essentiel au développement et au bonheur d’un peuple.

Le problème Québec – Canada : (référez à la figure 2)

Le Canada, comme le Québec, est constitué de la même structure à la différence près qu’on n’a pas la même culture, donc, une communauté d’intérêt différente. Un ‘’oui’’ gagnant au référendum de 1995 aurait assuré aux Québécois la souveraineté définitive sur l’ensemble des territoires québécois.

Le référendum de 1995 :

Le Canada est signataire de la convention de l’ONU sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Au référendum de 1995 le Canada a brisé toutes les règles auxquelles il adhère à l’ONU.

Tous les liens et les ressources des élites fédérales ont été mis au travail pour battre le référendum, sans égard aux règles démocratiques préalablement établies.

Le Canada s’est comporté comme une force coloniale et il a fait d’énormes pressions sur le vote des citoyens.

Les documents à l’appuient des malversations fédérales d’Option Canada requièrent un réveil massif de tous les Québécois maintenant.

La stratégie fédérale de l’après référendum :
1. Récupérer les territoires québécois par l’expropriation :

Le Canada sait que la majorité québécoise veut se libérer et s’émanciper.

Le Canada aurait été exclu des négociations de l’approche commune par un oui référendaire.

Après sa courte (victoire), il s’implique à fond et utilise le prétexte de l’approche commune pour retirer aux Québécois la propriété des territoires.

Il ne demandera pas l’avis des Québécois par référendum car ses véritables intentions seraient rapidement dénoncées!

Dans la figure 2, il retire du schéma, le petit cercle blanc au centre représentant le territoire du Québec. La structure sociale intérieure, le petit triangle demeure, mais elle ne pourra plus aspirer à la souveraineté sans territoire.

Le scandale des commandites est de la poudre aux yeux à côté de cela!

Vous et moi allons être docilement dépouillés!

Il suffit de lire les extraits suivants de l’approche commune pour le constater:

"...Le Québec acceptera, de plus, de renoncer aux droits de la Couronne sur ces terres ou, au besoin, de transférer ces droits aux Innus..." voir article 1.1 Innu Assi.

"...Le traité sera permanent et ne pourra être dénoncé ni modifié unilatéralement par l’une ou l’autre des parties..." voir article 5.3 Modifications.

Le Canada fera du Québec la seule province canadienne différente des autres. Il prive sa majorité de 7 millions d’habitants de la liberté de gestion et du contrôle de ses territoires.

Le Canada retire aux québécois le droit d’être un peuple.

Par ce traité, le Canada s’autorisera à utiliser son armé contre nous pour défendre le territoire (canadien), pour modifier nos droits de coupe forestière, pour empêcher la construction de nouveaux barrages, pour contrôler le secteur minier, etc.

Des milliers d’emplois sont en jeu et les Québécois sont tenus dans l’ignorance de l’implication de ce qui se trame en leur nom.

Nous perdons notre pouvoir de gestion du pétrole de demain, L’EAU.

2. Détruire la structure et briser les liens entre les élites québécoises et forcer l’assimilation des citoyens :

Sans territoire, on l’a vu, la communauté culturelle continue d’exister mais la notion de peuple disparaît. Le Canada n’aura plus qu’à prendre des stratégies à long terme pour forcer l’assimilation des élites et de la société québécoise elle-même.

M. Charest connaît très bien les conséquences de ce traité. Il collabore déjà à son application, par exemple :

1. Il a signé le protocole sur ce traité en décembre 2004. Voir la lettre de mise en garde que je lui ai adressé sur mon site avant la signature;
2. Il engage M. Yves Fortier, un ancien ambassadeur du Canada à l’ONU et un serviteur de l’État Fédéral pour compléter les négociations en notre nom;
3. etc.

De son coté, le Canada applique de nouvelles stratégies, par exemple, l’armé ne traduira plus les manuels techniques en français, ces emplois vont être réservés aux anglophones, téléjournal le 13 février 2006. L’armé a reculé parce que la traduction était comprise dans le contrat d’achat. Les prochains achats ne seront probablement pas traduits.

Les dessous de l’approche commune!

Le Canada a convaincu la plupart des médias à taire le plus possible les commentaires négatifs sur ces négociations sous prétexte qu’on ne négocie pas sur la place publique; comme s’il s’agissait d’un simple problème de négociations syndicales! C’est une négation complète de l’existence et des droits de la majorité québécoise à l’autodétermination.

Si une autre province avait décidé de se séparer! Le Canada aurait-il agit de la même façon? La réponse est non! Terre-Neuve a menacé de le faire pour le pétrole l’an passé et le Canada a cédé.

Dans quelques années la Colombie-Britannique sera plus Asiatique que Canadienne et s’en ira de son côté et l’Alberta fera de même alors que nos descendants vivront un genre d’apartheid. Quel message envoyons-nous à nos enfants? Quel sens doit-on donner au mot Démocratie après un tel coup d’état?

M. Raymond Hudon, professeur de science politique à l’Université Laval, déclarait dans une reprise à la télé le 9 février dernier : ‘’Quand la politique échoue, on va à la guerre’’. Ça me semble cru mais je crois qu’il a raison!

Je suis d’accord avec M. Claude Béland, président du MDCQ, au sujet de la démocratie : …la réaction des élites est une chose - mais celle des citoyens et citoyennes est encore plus importante et plus efficace. Les élites - et particulièrement les élites gouvernementales - réagissent uniquement lorsque la pression citoyenne est forte. Merci à M. Béland pour son autorisation de publier..

Conclusion :
Les négociations de l’approche commune se font dans l’illégalité de la loi sur les référendums du Québec.

Les Québécois doivent indiquer clairement à M. Charest qu’il n’est pas autorisé à les dépouiller.

L’approche commune sous sa forme actuelle n’est rien d’autre que la suite de la conquête.

Le Québec sera dépouillé de la gestion de ses actifs et les Québécois redeviendront des porteurs d’eau.

Le développement des régions, la qualité de vie et vos emploies seront affectés. Le taux de chômage, de suicide et la déprime dépendent de notre conscience ou de notre indifférence.

Il est inutile de réclamer la nationalisation de ci ou de ça sans la propriété des territoires.

La mèche d’un baril de poudre est allumée et il faut s’unir et l’éteindre maintenant!

Je félicite MM. Normand Lester et Robin Philpot, deux anglophones d’origine, pour la leçon de liberté et respect de soi qu’ils nous donnent. Il faut se réveiller que diable et les appuyer. Que nous faut-il de plus pour constater qu’ils ont raison?

L’ONU a été créée pour favoriser l’harmonie entre les peuples par la démocratie.

J’invite les Québécois à réclamer l’assistance de l’ONU pour rétablir la démocratie québécoise par l’organisation immédiate d’un nouveau référendum sous la surveillance internationale.

Vous avez ma version de l’histoire, nous devons choisir entre être un peuple libre ou disparaître!

Jean-Pierre Plourde, Bsa, DGE

Références :
· Le livre noir du Canada anglais par Normand Lester, trois petits volumes;
· Les secrets d’Option Canada, Normand Lester et Robin Philpot;
· Visitez mon site http://saglac.iquebec.com;
· Écrivez-moi à saglac@gmail.com;

Note : Ce texte est financé par des intérêts privés, non subventionné et indépendant de tout parti politique. Il représente l’opinion du signataire qui ne peut se faire publier autrement.